'Team points' are awarded according to the adequacy of the solution with the type of innovations sought by Team for the Planet. They correspond to the analysis of several factors :
Presentadas al comité científico : Tras las evaluaciones realizadas por nuestros asesores voluntarios, las innovaciones con mayor potencial de impacto se presentan al Comité Científico. Los directores generales son los responsables de la elección.
Solution de (re)valorisation de zones arides via l’utilisation de nouvelles technologies et techniques d'agroforesterie, dans l’objectif de réduire la pression sur les forêts primaires en captant du carbone, tout en impliquant les populations locales dans la production de denrées alimentaires, forestières et biocarburant. // PITCH DECK: https://bit.ly/3rufQWz
PITCH DECK: https://bit.ly/3rufQWz // A l’heure actuelle, citoyens comme entreprises sont progressivement incités à compenser leurs émissions carbone, grâce à une prise de conscience collective croissante mais également des réglementations se voulant de plus en plus strictes (Traité de Kyoto, COP etc.). Malgré ces efforts, une nette perte de la couverture forestière mondiale est observée chaque année, se traduisant par une diminution rapide et inquiétante des arbres peuplant notre Planète. Face à ce bilan, nous répondons à 2 urgences : 1) Premièrement, sécuriser les puits de carbone existants. L’agriculture est la principale cause de la dégradation de nos forêts mondiales. De plus, la population mondiale est supposée continuer de s’accroître pour atteindre 9,5 milliards d’individus d’ici 2050, et quasiment 11 milliards d’ici 2100. Partant du postulat que nous consommons de plus en plus de calories à l'échelle individuelle (+20% ces 40 dernières années), notre production alimentaire devra augmenter de 70% d’ici 2050 pour nourrir l’entièreté de la population mondiale. Tim Searchinger, de l’Institut des Ressources Mondiales, confirme ces prédictions alarmistes : “Si nous essayions de produire toute la nourriture nécessaire en 2050 en utilisant les systèmes de production actuels, le monde devrait convertir la majeure partie de ses forêts restantes, et l’agriculture à elle seule produirait presque deux fois les émissions permises de toutes les activités humaines”. 2) Deuxièmement, développer de nouveaux puits de carbone naturels. Aujourd’hui, la réduction de nos émissions carbone est insuffisante et trop lente pour avoir un réel impact. La réponse à ce constat est d’éliminer au maximum le carbone de l'atmosphère, et les arbres constituent le moyen le plus efficace et rentable de stocker et d’évacuer le CO2. C’est pourquoi From Sand to Green propose un modèle innovant, qui permet non seulement d’augmenter la biomasse ligneuse et les stocks de carbone dans le sol, en réduisant la pression sur les forêts primaires sans affecter la biodiversité, tout en produisant des denrées consommables utiles à l’Homme (bois, alimentation, biocarburant).
Notre modèle, qui s’appuie sur de nombreux travaux de recherche, est basé sur des technologies telles que le dessalement et l’hydro-rétention qui permettent de maximiser l’utilisation de l’eau, ainsi que sur une compréhension profonde de la biosphère (espèces d’arbres endémiques résistants à la sécheresse, évapotranspiration, effet albédo etc.). En effet, l’objectif de From Sand to Green est de (re)valoriser des terres arides, dans une approche à la fois environnementale et sociale, impliquant les populations locales à travers la création d’une coopérative agricole. Cette innovation est réalisable grâce à l’existence d’importantes ressources en eau saumâtre (non potable) présentes en sous-sol. Elle consiste premièrement à planter des arbres en utilisant des hydrorétenteurs, qui retiennent durablement l’eau au niveau des racines. Dans un second temps, des plantes vivaces appelées “panicum virgatum” seront semées puis récoltées pour produire du biocarburant. En parallèle, la technique du dessalement permettra d’accompagner la croissance des arbres durant leurs 5 premières années de vie, en leur apportant les ressources en eau dont ils ont besoin. Enfin, quand les arbres seront capables de puiser de l’eau en toute autonomie grâce à leur système racinaire, il sera temps de récolter leurs fruits, mais également la matière première servant à produire du biocarburant.
Notre solution s'adresse prioritairement aux gros acteurs de l'industrie agroalimentaire, désirant s'approvisionner auprès de fournisseurs éco-responsables qui prônent une alimentation saine et peu émettrice de gaz à effet de serre. En ce sens, nos clients potentiels sont par exemple des grossistes achetant des fruits et légumes à l'étranger pour les revendre ensuite sur des marchés locaux.
La solution de From Sand to Green est novatrice sur plusieurs aspects. Tout d’abord, elle propose de régénérer des terres agricoles plutôt que de détruire davantage d’hectares de forêts. Ensuite, elle utilise la technique de dessalement d’eaux saumâtres et non potables, nettement moins coûteuse et controversée que celle du dessalement d’eau de mer. Elle exploite en outre des innovations permettant d’optimiser l’utilisation de l’eau (polyter, goutte à goutte, “growthbox”). En faisant le choix de la région du Maroc Occidental pour notre POC, nous pouvons bénéficier d’aides financières spécifiques et d’investissements étrangers, ainsi que d'exonérations de certaines taxes liées à l’agriculture. Cette zone nous assure également une absence de maladies et de nuisibles pour les arbres, et un non recours à la pétrochimie. Dans un second temps, pour valoriser les nouveaux puits de carbone générés par notre innovation, nous utiliserons le système de crédits carbone. Enfin, en plus de produire des denrées alimentaires et du biocarburant, la plantation d’arbres détient la capacité d’accroître naturellement les précipitations locales grâce au processus d’évapotranspiration, que l’on nomme communément effet Albédo (Cf. l'étude scientifique "Deliberate enhancement of rainfall using desert plantations" d’Oliver Branch and Volker Wulfmeyer, 2019). En conclusion, notre solution facilement réplicable pourrait non seulement limiter la déforestation, mais aussi proposer un nouveau modèle de culture n’affectant pas la biodiversité, et générant de nouveaux puits de carbone tout en impliquant activement les populations locales.